Par Moez Sghaier
Mis à jour le 18 août 2023 à 14 h 44
Il y a plusieurs éléments que je considère pour maintenir une haute qualité lors de la traduction de documents en affaires (marketing, finance, entreprise et/ou général, voyages et/ou tourisme) anglais – français, notamment :
· Je commence par une compréhension approfondie du texte source;
· J’essaye toujours de travailler sur des sujets que j’apprécie vraiment;
· J’utilise le bon terme pour le bon marché dans chaque traduction en affaires anglais – français;
· J’utilise des logiciels qui m’aident à détecter les fautes d’orthographe et les incohérences que je n’ai pas pu détecter à l’œil nu;
· Quand je termine un projet de traduction, je lis ma copie à haute voix pour éliminer toute construction qui ne va pas de pair avec la manière dont un texte devait être écrit dans la langue source;
· Je prête attention aux commentaires émanant de la part de mes clients dans le but d’améliorer mes traductions en affaires anglais – français dans le future.
Compréhension parfaite du texte source de la traduction en affaires anglais - français
Tout d'abord en tant que traducteur en affaires anglais – français, je dois comprendre chaque nuance au niveau du texte source. À défaut, le texte cible ne reflètera pas fidèlement le texte cible.
Pour ce faire en tant que traducteur professionnel, je dois consulter un dictionnaire d'anglais général réputé pour vérifier le sens de tout mot pour lequel j’ai un doute aussi minime soit-il. À cet égard, le Cambridge Dictionary constitue une bonne source gratuite.
Dans le cas où le texte à traduire est davantage un texte spécialisé, un dictionnaire spécialisé est désormais plus approprié à utiliser. En finance et/ou en investissement par exemple, une source fiable pour vérifier chaque concept avant même de commencer à traduire est Investopedia. Cette source dispose d’un dictionnaire complet au bas de sa page d’accueil, affiché par ordre alphabétique.
Préférence pour le sujet de la traduction en affaires anglais – français
Aimer le sujet et en tirer des enseignements est une réelle incitation pour moi en tant que traducteur en affaires anglais – français à faire mon travail correctement et avec professionnalisme. Il est évident que les sujets liés à ma formation générale m’encouragent à approfondir le sujet en me donnant l’occasion d’en apprendre encore plus sur un sujet qui m’est déjà familier.
Par exemple, des instruments d’investissement qui n’existaient pas dans un passé récent, tels que les applications de crypto-devise et de produits dérivés, me donneraient la possibilité de renforcer mon statut d’expert en la matière dans ce domaine particulier.
Un autre exemple est le marketing numérique par opposition au marketing traditionnel. Comme tout le monde le sait, de nos jours presque tout le marketing d’une entreprise se fait en ligne car les clients se trouvent désormais presque exclusivement derrière leurs écrans à la recherche de bonnes affaires. Ainsi en tant que traducteur en affaires anglais – français, j’apprends au quotidien tout en faisant mon travail.
Localisation ou choix de la terminologie correcte dans le texte cible de la traduction en affaires anglais - français
En ce qui concerne la localisation, comment un traducteur en affaires anglais – français comme moi peut-il s’assurer qu’un mot et/ou une expression traduit(e) est le(a) bon(ne), c’est-à-dire celui(celle) utilisé(e) dans le pays de la langue cible. Pour cela, un texte bien documenté est indispensable.
Pour ce faire, j’utilise des dictionnaires bilingues. Comme ceux monolingues, ceux-ci ont l’avantage de me fournir un mot équivalent qui est très probablement utilisé sur le marché de la langue cible en utilisant le principe de concordance.
Une source générale à cet égard est Linguee qui propose des mots et des phrases qui sont présentés dans leur contexte dans la langue cible. S’agissant des textes de spécialité, il existe bien entendu également des dictionnaires bilingues de concordance me permettant de proposer un mot équivalent ou un concept qui a vraiment du sens dans la langue cible.
Un exemple dans le monde comptable et/ou financier est le Dictionnaire Ménard qui propose le mot technique équivalent localisé dans le contexte de la langue cible.
Utilisation de logiciels d’aide lors de la vérification de la traduction en affaires anglais - français
De nos jours, les traducteurs en affaires anglais – français comme moi utilisent des outils de traduction assistée par ordinateur (TAO) tels que Trados Studio et memoQ pour s’assurer de la cohérence de la traduction, c’est-à-dire un même mot est traduit de la même manière dans tout le texte.
Quand je termine mon projet de traduction, je le vérifie en utilisant des aides logicielles pour en améliorer la qualité. Ces aides logicielles ont également des fonctions intégrées permettant des vérifications orthographiques, et des modules d’extension qui leur sont ajoutés tels que Xbench. Lorsqu’il est exécuté, ce dernier produit un rapport me permettant de découvrir tout ce je pourrais manquer à l’œil nu.
Enfin en tant que un traducteur en affaires anglais – français professionnel, je consulte également certaines des traductions précédentes qui ont été faites pour le même client. Cela contribue également à la cohérence car cela met la traduction la plus récente dans son contexte, en particulier si elle est destinée au site Web du client pour être publiée à côté des traductions précédentes.
Lecture à haute voix du texte cible de la traduction en affaires anglais - français
Une fois le texte en langue cible est prêt, je le lis de préférence à haute voix pour m’assurer qu’il résonne parfaitement et se lit naturellement pour un lecteur dont la première langue est la langue cible du texte.
Cette lecture me permet de détecter toute maladresse due par exemple à la duplication de mots et/ou de phrases et/ ou de structures directement à partir de la langue source sans vérifier si ils existent même dans la langue cible.
Une autre vérification qui complète la précédente est la relecture du texte de la langue cible. À ce niveau en tant que traducteur en affaires anglais – français, je procède à une vérification approfondie visant à détecter d’éventuelles fautes d’orthographe et/ou de conjugaison.
Un dictionnaire de français général digne de ce nom tel que le Dictionnaire Larousse peut être utilisé à cette fin.
Rester à l’écoute des commentaires des clients une fois la traduction en affaires anglais – français livrée
Enfin, un traducteur en affaires anglais – français professionnel comme moi reste toujours à l’écoute des commentaires du client car ils constituent un véritable guide dans mon travail. À cet égard, je suis toujours prêt à modifier une partie du projet, courte ou longue soit-elle, en fonction des commentaires du client.
Je me dois de garder tout le temps à l’esprit que la satisfaction des besoins d’un client est le but ultime de l’exercice de la traduction. Ceci, à son tour, permet à ce client de cibler à l’aide de ses produits et services un marché nouveau ou établi, ayant la langue cible comme première langue.
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